Tout change, tout passe. Plus on lutte contre cela, plus on souffre. La vraie liberté vient quand on accepte ce flux de la vie, ses hauts et ses bas, avec confiance et ouverture.
Je sais que vivre avec l'impermanence peut donner l’impression que le sol se dérobe.
Se sentir attaché-e à une stabilité, une relation, un rêve, un rythme… et voilà que d'un coup tout bascule.
Tu ne sais plus vraiment où poser ton cœur. C’est bouleversant, je le sais. Et je te le dis avec douceur : c’est normal de ressentir ce vertige.
Mais il y a une vérité que je veux t’offrir aujourd’hui, comme un fil d’or discret que tu pourrais garder dans ta poche :
rien ne dure. Ni la douleur, ni la confusion. Tout est en mouvement.
Et si cette instabilité apparente était en réalité une invitation à changer de posture intérieure ?
Non pas en fuyant ce qui est, mais en l’accueillant… comme on accueille la pluie en sachant qu’elle prépare la floraison.
Tu n’as pas à tout contrôler
La souffrance vient souvent de notre besoin de figer, de garder les choses “comme avant”.
Mais la vie ne fonctionne pas ainsi. Elle est fluide, mouvante, imprévisible. Et plus on essaie de résister à cette danse, plus on se fatigue.
Accepter l’impermanence, ce n’est pas abandonner.
C’est faire confiance au vivant. C’est croire que même ce qui semble nous être enlevé aujourd’hui peut, à terme, nous révéler à nous-mêmes.
Et si c’était une mue ?
Regarde la nature. Les arbres perdent leurs feuilles sans angoisse.
Les saisons se succèdent sans s’excuser.
Et nous aussi, nous avons le droit de laisser partir ce qui n’a plus sa place… pour que quelque chose de nouveau puisse émerger.
Peut-être que ce que tu vis en ce moment n’est pas une fin.
Peut-être est-ce simplement une mue. Un passage. Une préparation.
Tu n’as pas besoin d’avoir toutes les réponses aujourd’hui.
Tu as juste besoin de rester doux·ce avec toi-même, d’avancer un jour à la fois, et de laisser la vie te montrer, petit à petit, ce qu’elle prépare pour toi.
L’impermanence en amour : une invitation à aimer autrement
L’amour aussi est traversé par l’impermanence.
Les liens évoluent, parfois s’éloignent, changent de forme, ou s’achèvent. Et cela peut faire mal, très mal.
Mais là encore, résister au changement ne fait que prolonger la souffrance.
Aimer, ce n’est pas posséder. C’est accompagner. C’est accueillir l’autre dans sa liberté, même quand son chemin se détache du nôtre.
L’amour vrai ne se mesure pas à sa durée, mais à la qualité de présence qu’il a permis.
Parfois, une histoire courte peut être profondément transformatrice. Parfois, un départ ouvre un espace de retrouvailles avec soi-même.
L’impermanence nous enseigne à aimer plus librement, plus intensément, sans garanties — mais avec vérité.
Tu n’as pas perdu ce que tu as vécu.
Tu l’as inscrit en toi, à ta manière. Et un jour, peut-être, tu verras que même cette fin contenait en germe un nouveau commencement.
“Tu es en train de changer de peau et de fréquences vibratoires. Ce n’est pas confortable, mais c’est nécessaire pour continuer à évoluer.”
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